Escrime : Thibus testée positive au dopage par l’ostarine
Un vent de suspens plane sur l’escrime française
Ysaora Thibus, espoir de médailles pour la France aux Jeux Olympiques de Paris 2024, est sujette à une mise en pause temporaire de sa carrière, a révélé à travers un communiqué la Fédération française d’escrime un beau vendredi matin. C’est une vague de choc qui déferle sur le monde de l’escrime alors que la décision vient de la haute instance qu’est la Fédération internationale d’escrime.
Les raisons d’une suspension controversée
Plus tard le même jour, l’International testing agency (ITA) a levé le voile sur les raisons qui ont conduit à cette décision. Au cœur de cette tempête, se trouve l’ostarine, une substance controversée appartenant à la famille des SARMS (des modulateurs des récepteurs de l’androgène). Cette dernière est bannie depuis 2008 par le Cole mondial antidopage de l’AMA (Agence mondiale antidopage) et elle est souvent comparée aux « stéroïdes 2.0 ».
C’est le 14 janvier dernier, lors du challenge international de Paris, qu’un échantillon de la dame de fer de 32 ans a révélé la présence de cette substance illicite. Ainsi, ce pic épineux d’accusation porte une ombre sur la carrière fulgurante de Thibus.
Une substance qui questionne le monde du sport
On note une recrudescence de contrôles positifs à l’ostarine enregistrés récemment dans le monde du sport. Parmi les sportifs contrôlés positifs, on compte le champion olympique de la perche Thiago Braz ou l’ex rugbyman de Carcassonne Tim Agaba.
Une épée de Damoclès pour Thibus
La carrière de Ysaora Thibus est désormais sur un fil de rasoir, avec un risque de suspension pouvant aller jusqu’à quatre ans. C’est un temps qui pourrait, malheureusement, être suffisant pour écarter la championne des prochains Jeux Olympiques.
Le futur incertain de l’escrime française
Face à la tourmente, tout le monde de l’escrime retient son souffle. Le voile est désormais levé et il faut attendre la suite des événements.