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Escrime: Gares démissionne, citant l’épuisement comme principale cause



Un président essentiel d’escrime renonce à son rôle

Bruno Gares, un pilier essentiel dans l’organisation de l’escrime française, a remis son épée, en termes de présidence de la Fédération française d’escrime, le 29 septembre, marquant la fin d’une ère qui a duré trois ans. Cette décision intervient à un moment crucial, alors que nous sommes à seulement dix mois des Jeux de Paris 2024. Bruno Gares a révélé les raisons de sa démission qui a été suivie avec intérêt à la Commission d’enquête parlementaire chargée d’examiner les dysfonctionnements des Fédérations et le monde du sport en général.

Le poids du bénévolat accompagne d’un fardeau personnel

Le jeudi matin, après avoir juré de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité, Bruno Gares a fait part de ses sentiments. ““Ce n’est pas d’aujourd’hui que je réfléchis à démissionner, a-t-il déclaré. “Je me pose énormément de questions depuis janvier. J’étais élu bénévole et j’étais épuisé de cette mission. Elle est très complexe”.”

Son rôle, qui a duré trois ans, a été affecté par divers facteurs, notamment des problèmes personnels, le stress de la mission, la fatigue du voyage entre le Sud de la France où il réside et son poste de travail. Le fardeau financier de ce rôle bénévole a été un autre facteur contribuant à sa décision de démissionner.

Les défis financiers d’un rôle bénévole

Bruno Gares a souligné les difficultés financières entraînées par son rôle bénévole. ““J’étais mis en disposition. Je n’avais donc pas de ressource financière. J’ai perdu 10 000 euros par an parce que j’étais bénévole.”” Le président dévoué a déclaré sans détour. Le travail exigeant qu’il a assumé 24 heures sur 24 était difficilement compatible avec sa vie personnelle.

Malgré ces défis, il a choisi de ne pas accepter de rémunération pour son rôle, bien que la loi l’ait permis. Celle-ci stipule que les associations dont les ressources dépassent 200 000 euros par an peuvent salarier entre un et trois dirigeants, jusqu’à un plafond de 10 284 euros brut par mois. Cependant, Bruno Gares a choisi de ne pas emprunter cette voie.

Une mission mystérieuse toujours en cours

En plus des défis personnels et financiers qu’il a dû relever, Bruno Gares a attiré l’attention sur une mission d’inspection toujours en cours, lancée en mars. ““Cette enquête est là pour améliorer le fonctionnement des Fédérations.”“, a-t-il déclaré sans donner plus de détails, suscitant une interrogation constante sur le motif réel de son départ. Aux dernières nouvelles, Bruno Gares continue à chercher des réponses concernant le but principal de cette inspection.


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